En réaction aux frappes aériennes sanglantes de quatre chasseurs américains et d'un drone contre les positions de l'armée syrienne à Deir ez-Zor, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé la "complicité de Washington avec Daech".
Lundi les positions de l'armée syrienne tout près de l'aéroport de Deir-ez-Zor ont été violemment bombardé par les États-Unis alors que les soldats syriens se trouvaient en plein combat contre Daech.
"Moscou est arrivé à la terrible conclusion que les États-Unis agissent de connivence avec Daech", a affirmé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Les États-Unis ont tué au moins 60 soldats syriens et en ont blessé 100 autres au cours des raids qu'ils disent avoir mené par erreur.
Les frappes qui ont été stoppées tout de suite après l'avertissement russe ont poussé Moscou à convoquer une réunion urgente du Conseil de sécurité.
La porte-parole de la diplomatie russe a reconnu avoir constaté "une nette intensification des attaques des terroristes après l'entrée en vigueur de la trêve lundi".
Selon un communiqué du commandement de l'armée syrienne, "les frappes américaines ont visé les positions des forces syriennes sur les hauteurs du Jabal al-Sarda et ont facilité la prise du contrôle par les terroristes de cette zone militaire".
Le texte dénonce "la violation flagrante de la souveraineté syrienne par les États-Unis et le soutien flagrant de ces derniers aux groupes terroristes Daech, Al-Nosra et autres".
"C'est une preuve supplémentaire des mensonges proférés par les États-Unis, qui se prétendent engagés dans la lutte contre le terrorisme."
Ce n'est pas la première fois que les États-Unis bombardent les positions de l'armée syrienne. En novembre 2015, des raids aériens américains contre les positions de l'armée avaient fait quatre morts et 12 blessés.